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Ils ont tapé ces mots là pour arriver sur mon blog :

- MEC ENVIE DE CACA DAN ASCENSEUR EN PANNE (non, nous on n'a pas d'ascenseur, on fait caca dans les ESCALIERS) ;
- FILM AVEC PLEIN DE PLANTE 2029 (ça doit être de la phytophilie, c'est bizarre comme idée en tout cas) ;
- m trop (ça dépend quoi) ;
- john connor est leader (c'est clair) ;
- acteurs poils (j'ai envie de dire Demis Roussos mais ce n'est pas un acteur) ;
- laurent delahousse est il un mari fidel (je ne sais pas, demandez à Guy Laguache) ;
- Ricky Martin poils (génial) ;
- devant une image de femm poil, je bande peu longtemps.que faire pour bander longtemps (je ne sais pas, mais en allant sur mon blog tu ne risques pas de trouver la réponse) ;

Ils se foutent de nous...

Ca fait un peu plus d'un mois maintenant qu'une nouvelle campagne de communication est en place sur la ligne 13 du métro parisien. La ligne 13, je l'emprunte tous les jours (enfin je l'emprunte quand physiquement je peux me déplacer), et vivant à Paris depuis plus de 3 ans, je peux vous affirmer que c'est le pire métro de la ville. Même les personnes qui voyagent sur les autres lignes pourront vous dire que j'ai raison. Ce n'est pas pour rien que la ligne porte ce nombre de la terreur !

Pourquoi cette ligne fait-elle peur ? il existe plusieurs raisons :
- les utilisateurs se croient un peu comme dans leur rue, ils crachent, ils pissent, ils mangent et en foutent partout, etc... En un mot, ils sont sales. Je regarde toujours dans quel état est le siège sur lequel je m'aprête à m'assoir, on ne sait jamais, et même quand ça ne parait pas trop sale, une odeur suspecte vient tout gâcher ;
- tous les matins, je suis obligée d'arriver sur le quai 10 minutes en avance. Tous les matins je laisse passer au moins un métro car il est blindé. Je refuse de forcer, beaucoup de personnes le font, et ça m'a valu des crises d'angoisse. Parce que quand on est compressé au fond, après on n'a plus d'espace pour inspirer de l'air, on ne peut plus qu'expirer ;
- enfin, et surtout, le trafic est toujours perturbé. Il n'y a pas une semaine sans que j'arrive en retard au travail (même en partant 10 voire 20 minutes en avance). Ce que j'appelle les "excuses" de la ratp diffèrent chaque jour et sont de plus en plus farfelues, passant du "chien errant sur la voie" le lundi, "voyageur malade" le mercredi, à "avarie de matériel" le vendredi. Je ne serais pas étonnée si bientôt on nous annonce comme excuse "avarie de chien qui a court-circuité la ligne 13 du coup problème de signalisation". Ah oui parce que "problème de signalisation" est au top 50 des meilleures excuses.

Avec tout ça, on a cette campagne de communication dont je vous parlais. On ne sait pas comment (c'est très utile de mettre du fric là-dedans) mais surtout on ne sait pas pourquoi. Ca a commencé par des bulles collées sur les vitres du métro. Au début je me disais naïvement que ce n'était pas bête, si ça peut faire réfléchir certains usagers (car certains usagers sont vraiment trop bêtes, se croyant seuls au monde). Voici les bulles en question :






Je trouve la dernière particulièrement insultante car nous savons que s'il y'a un retard sur la ligne (ce qui nous fait arriver en retard au boulot ou à un rendez-vous) c'est à cause d'eux et de leurs excuses de merde. Il n'y a pas que moi que ça énerve, comme vous pouvez le voir les bulles ont été "taggées" (ce n'est pas sauvage, c'est juste de l'agacement).

Voici quelques photos de cette merveilleuse campagne de com qui ne sert strictement à rien, sauf à nous responsabiliser (foutage de gueule complet) :












Il existe également un magnifique écran à la station La Fourche. Il n'affiche rien de particulier. C'est très intéressant.

Ah ça c'est clair que ça bouge sur ma ligne. Ce qui me met le plus en colère, c'est que je paye chaque mois 50.60€.

J'ai testé pour vous ...

... Watchmen

Ça fait partie des films qu'on ne peut pas éviter quand on a choisi comme père de son enfant un mec qui adore les comics. Je m'attendais à un film de super-heros "normal", qui valait son interdiction dans les salles aux moins de 12 ans à cause de 2 ou 3 scènes de combat bien sanglantes. Et bien non ! Ce film vaut largement une interdiction aux moins de 16 ans ! Alors j'ai peut-être été particulièrement sensible parce que je suis enceinte, mais je l'ai trouvé vraiment violent, très violent. Quand je pense aux pères de famille qui venaient avec leurs fils d'à peine 10 ans... Noooooon !

Déjà, le film dure 2h43. C'est censé dissuader. A ce qu'il paraît, le comics est particulier, complexe, d'où la longueur. D'après les discussions entre fans de comics books que j'ai entendues après le film, la mise en scène reste fidèle à la BD.

L'histoire (attention, c'est une grosse non geek qui vous l'explique) est celle d'une bande de super-héros, en 1985, à la retraite. L'un d'eux, "Le Comédien", se fait d'emblée sauvagement assassiner chez lui (alors qu'il regardait tranquillement la télé, pépère le mec). Ses anciens co-équipiers (Laurie, Dr Manhattan, Dan et Adrian) se posent vaguement des questions sur sa mort, mais sans plus. Seul Walter Kovacs (le seul qui garde son nom de super-héros : Rorschach, car c'est le seul qui y croit toujours) investiguera sur cette affaire qu'il trouve particulièrement louche. Il demande à ses vieux camarades de l'aider, mais ces derniers refusent. Parallèlement à ça, le Docteur Manhattan (un surhomme considéré comme un Dieu, le seul de la bande qui a VRAIMENT des pouvoirs, le type bleu sur l'affiche) voit dans un futur proche une troisième guerre mondiale, une guerre nucléaire provoquée par l'URSS (ah oui, alors non seulement je suis nulle en super-héros, mais en plus je suis nulle en histoire).

Je pense qu'il faudrait que je le revois une deuxième fois pour mieux comprendre ce film, j'ai eu du mal à comprendre quels étaient les "gentils" et les "méchants" s'il y en avait. Et aussi, j'ai un peu de mal à comprendre quels sont les personnages, d'où ils sortent, pourquoi eux ? Et il y a un relais, car les Watchmen ont commencé leur job de super-héros dans les années 50, voire même avant, et comme je l'expliquais plus haut, ces personnages sont comme vous et moi, ils n'ont aucun super-pouvoir.

Quoiqu'il en soit, je ne pourrais probablement pas revoir ce film (sauf si je décide d'accoucher), en vrac voici quelques scènes qui me reviennent : un viol, une femme enceinte qui se fait tirer dessus, un mec qui se fait découper les bras, un autre mec qui se prend des coups de machettes dans le crâne, les pieds d'une petite fille qui se font mastiquer par deux chiens qui ont très très faim (même s'ils ont mangé la petite fille), une scène de combat où on voit l'humérus d'un gars sortir parce qu'on lui a tordu son bras très fort, un petit garçon qui arrache la joue d'un autre petit garçon avec ses dents, un mec qui prend une friteuse et qui asperge son camarade de prison avec etc...

Pour le reste, j'ai bien aimé finalement. Même si j'avais très peur qu'une scène violente surgisse de nul part (c'était un peu ça hein), j'ai trouvé ça plutôt poétique. Le personnage du Dr Manhattan, qui n'est pas humain (même s'il a un grand zizi qui pend tout le temps), fait prendre du recul et remet le genre humain en question (il m'a fait penser à Terminator en fait). Et la musique est bien.

Revival

Je sens qu'on n'a pas fini avec cette histoire de merde. En fait, on n'arrive pas à faire le deuil. A l'instant même où j'écris, la "personne peu respectable" s'appuie sur la poignée de notre porte (pour pousser ?).

- Maman, maman ! J'ai envie de faire caca !
- Hé ben viens !
- Non ! Je veux faire caca dans les escaliers !
- Sois pas bête, viens !
- JE VAIS FAIRE CACA DANS LES ESCALIERS !

(Merci à Michaël qui me souffle de merveilleuses vannes).

La terrible histoire de...

... la fin de la terrible histoire de la personne qui fait caca dans l'immeuble.


Jeudi, cette histoire s'est achevée lorsque l'équipe de ménage des escaliers est passée pour ramasser les merdes.

Aujourd'hui, une semaine et un jour après cet évènement, beaucoup de questions se posent dans nos têtes, nous avons également peur, et nous voyons la vie autrement.

La question que je me pose tous les jours est "mais comment est l'appartement de cette personne ?". En fait, la personne que Madame D. suspecte, c'est notre voisine du dessus. Parfois je fixe notre plafond et j'ai peur de voir de la merde couler. Lorsque je prends ma douche, j'ai peur que de la merde surgisse du siphon. Bref, je crains la merde comme l'équipe de S.O.S. Fantôme craint le slime. Michaël, quant à lui, a terriblement peur de se prendre une merde sur la tête au moment de monter les escaliers, ou alors essuyer un bronze en s'appuyant sur la rambarde.

Maintenant, nous voyons la vie autrement. Cette personne, plutôt âgée, mérite vraiment de vivre ailleurs qu'au 5ème étage sans ascenseur. Ça, c'était un fait incontestable, même avant l'accident de selles. Nous avons envie de faire appel à l'équipe des Maçons du Cœur. Nous demanderions à Ty de faire une "pièce secrète" mais nous lui suggérions ceci : une pièce, normale, genre un grand salon, avec du parquet, avec des tableaux, une belle déco... Cette pièce, ce serait la pièce dans laquelle elle pourrait faire caca. Il faudrait des escaliers, mais qui ne mènent nul part, juste pour chier dessus, et des paillassons, pour faire caca à côté, marcher sur son caca, et s'essuyer dessus.

Comme vous pourrez le constater sur la photo, la trace du caca est gravée à jamais sur la marche d'escalier. Je ne sais pas pourquoi, c'est vraiment troublant. Je m'étais dit quand les cacas restaient près de notre porte, que ça nourrirait surement le bois... sans doute pour me rassurer.

J'ai testé pour vous ...

... Ricky



(Note : en tapant "Ricky" pour trouver l'affiche du film, je suis tombée sur plein de photos de Ricky Martin qui hésite à montrer son zizi).

Nous sommes donc allés au ciné vendredi il y a une semaine. On ne savait pas trop quoi aller voir, nous étions plutôt partagés. En fait, nous étions partis pour voir Slumdog Millionaire mais arrivés devant les écrans, nous nous sommes aperçus que la salle était complète. Il y avait un monde pas croyable, et beaucoup de salles étaient pleines. Après plusieurs minutes de queue où nous avons pas arrêté de se dire "- Ça ? - Oh non pas ça. Ça plutôt ? - Non, c'est complet...", il a bien fallu sélectionner un film sur la borne. Bon, hé bien c'était Ricky qui semblait le mieux (n'allez pas penser que j'ai harcelé Michaël pour aller le voir parce que je suis enceinte et que c'est un film sur un bébé, si vous avez vu la bande annonce vous avez surement remarqué qu'il s'agit d'un film pas très rassurant).

De François Ozon, je ne connais que 5x2 (que j'avais bien aimé) et 8 femmes (que je n'avais pas du tout aimé).

Ricky, c'était assez spécial. Il y'a le côté dramatique de 5x2, et il n'y a rien de 8 femmes (ouf). Mais il y a dans Ricky une grosse part de surréaliste :

D'emblée, nous sommes plongés dans une ambiance très glauque et triste. Cette première scène où Katie (incarnée par Alexandra Lamy, moche et négligée pour son personnage pathétique) explique, à ce qui est probablement une assistante sociale, pourquoi elle a 4 loyers de retard, et pourquoi elle aimerait faire placer Ricky dans une famille d'accueil, m'a vraiment faite penser à la première scène de 5x2 (le divorce). Puis rapidement un retour en arrière : Katie, mère célibataire d'une enfant très dégourdie, intelligente et indépendante, rencontre à son travail Paco. Ensemble, ils ont assez rapidement un enfant qui, à cause de ses cris et de ses pleurs, chamboulera la vie de famille.

Pour ceux qui s'en fichent d'en connaitre un peu plus, voici la part de surréalisme : en fait le bébé il hurle tout le temps, et il a tout le temps faim, parce qu'il a des ailes qui poussent dans son dos.

Je reste assez perplexe en fait. Je ne saurais pas dire si j'aime, ou si je n'aime pas. Le film est plutôt étrange. Ce qui est, selon moi, regrettable est que l'ambiance est vraiment très glauque, les personnages sont vraiment très pauvres socialement. Bon, je ne dis pas qu'il ne faut pas faire des films sur les pauvres, mais dans le contexte du film, j'avais l'impression qu'on cherchait vraiment à nous faire pleurer (je pense que rien que la morale, enfin de ce que j'ai compris, m'aurait faite pleurer, mais là non, c'était trop glauque).