dimanche 1 mars 2009

J'ai testé pour vous ...

... Ricky

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(Note : en tapant "Ricky" pour trouver l'affiche du film, je suis tombée sur plein de photos de Ricky Martin qui hésite à montrer son zizi).

Nous sommes donc allés au ciné vendredi il y a une semaine. On ne savait pas trop quoi aller voir, nous étions plutôt partagés. En fait, nous étions partis pour voir Slumdog Millionaire mais arrivés devant les écrans, nous nous sommes aperçus que la salle était complète. Il y avait un monde pas croyable, et beaucoup de salles étaient pleines. Après plusieurs minutes de queue où nous avons pas arrêté de se dire "- Ça ? - Oh non pas ça. Ça plutôt ? - Non, c'est complet...", il a bien fallu sélectionner un film sur la borne. Bon, hé bien c'était Ricky qui semblait le mieux (n'allez pas penser que j'ai harcelé Michaël pour aller le voir parce que je suis enceinte et que c'est un film sur un bébé, si vous avez vu la bande annonce vous avez surement remarqué qu'il s'agit d'un film pas très rassurant).

De François Ozon, je ne connais que 5x2 (que j'avais bien aimé) et 8 femmes (que je n'avais pas du tout aimé).

Ricky, c'était assez spécial. Il y'a le côté dramatique de 5x2, et il n'y a rien de 8 femmes (ouf). Mais il y a dans Ricky une grosse part de surréaliste :

D'emblée, nous sommes plongés dans une ambiance très glauque et triste. Cette première scène où Katie (incarnée par Alexandra Lamy, moche et négligée pour son personnage pathétique) explique, à ce qui est probablement une assistante sociale, pourquoi elle a 4 loyers de retard, et pourquoi elle aimerait faire placer Ricky dans une famille d'accueil, m'a vraiment faite penser à la première scène de 5x2 (le divorce). Puis rapidement un retour en arrière : Katie, mère célibataire d'une enfant très dégourdie, intelligente et indépendante, rencontre à son travail Paco. Ensemble, ils ont assez rapidement un enfant qui, à cause de ses cris et de ses pleurs, chamboulera la vie de famille.

Pour ceux qui s'en fichent d'en connaitre un peu plus, voici la part de surréalisme : en fait le bébé il hurle tout le temps, et il a tout le temps faim, parce qu'il a des ailes qui poussent dans son dos.

Je reste assez perplexe en fait. Je ne saurais pas dire si j'aime, ou si je n'aime pas. Le film est plutôt étrange. Ce qui est, selon moi, regrettable est que l'ambiance est vraiment très glauque, les personnages sont vraiment très pauvres socialement. Bon, je ne dis pas qu'il ne faut pas faire des films sur les pauvres, mais dans le contexte du film, j'avais l'impression qu'on cherchait vraiment à nous faire pleurer (je pense que rien que la morale, enfin de ce que j'ai compris, m'aurait faite pleurer, mais là non, c'était trop glauque).

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