J'ai testé pour vous...

... Alice aux Pays des Merveilles.

C'était pas très très bien hein. C'était même plutôt nul.

La première partie, avant qu'Alice tombe dans le terrier, était supportable. Puis, dès la chute, que des effets spéciaux, et qui ont déjà mal vieilli. Il n'y avait QUE des effets spéciaux ! Le chapelier avec ses yeux, Tweedle Dee et Tweedle Dum avec leurs gros visages, la reine de cœur et sa tête disproportionnée, le valet qui lui est... normal sauf qu'il est tout le temps sur un cheval en image de synthèse OU à côté de la reine de cœur qui n'est pas naturelle. Sans parler des autres personnages, j'avais l'impression de regarder Stewart Little, c'était chiant. Mary Poppins c'était vachement mieux fait !

L'histoire (alors vous croyiez la connaître, non, Tim Burton l'a réécrite pour vous) : Alice doit se marier avec un plouc. Il est bête et moche. Ca l'ennuie (euuuh, normalement ce n'est pas sa sœur qui l'ennuie à lire des livres inintéressants ?) alors dès qu'elle voit un lapin passer devant elle, elle le suit, et pouf elle tombe au Pays des Merveilles. Là elle est accueillie par divers personnages qui lui expliquent qu'elle est là pour les sauver d'un gros méchant, le dragon de la reine de cœur. Elle se défend, et dit qu'elle ne tue personne, même si sa vie était en danger. Tuera ? tuera pas ? ha ha !

Voilà. Bon il y a deux, trois idées pas trop mal... Mais sur 2h40, c'est vraiment insuffisant. Je me suis embêtée pendant le film, me demandant à chaque fois "ah mais ça c'est vraiment dans l'histoire ?" pour découvrir ce soir (en lisant une petite fiche wiki) qu'à chaque fois la réponse est "non, pas du tout". Ah et puis qu'est-ce que j'ai eu mal aux yeux ! L'actrice qui joue Alice est jolie, malheureusement le film aurait dû s'appeler "Le chapelier fou aux pays des Merveilles", pas sûre que ce personnage ait un rôle si important dans le livre.

Évitez d'aller voir Alice aux Pays des Merdeilles. Attendez le DVD (vous pourrez alors le louer...).

J'ai testé pour vous...

... Les Gardiens de l'Ordre

(par celui qui a fait Le Convoyeur, que j'avais adoré).

L'histoire raconte comment deux flics se retrouvent plongés dans un terrible cercle vicieux, après avoir été victime d'une injustice de la part d'un fils de député.

C'est tout ce que je peux raconter pour l'histoire car je ne voudrais pas trop en dire de peur de dévoiler des choses.

En fait, le film repose beaucoup sur le suspens. Chez moi ça a très bien marché, plus le film approchait de la fin, plus je m'enfonçais dans mon fauteuil, lâchant souvent quelques "holàlààààààà"...

Dans ce film, il y a Fred Testot (mais si, Fred, d'Omar & Fred) qui joue vraiment très bien (mais ça je n'en doutais pas), Cécile de France, qui reste très jolie malgré sa dégaine assez masculine au début, et surtout, surtout, Julien Boisselier, qui jouait déjà dans Le Convoyeur, toujours aussi beau... euuuuh bon acteur.

Une scène que j'ai aimé, est quand Simon (Fred Testot) prend une amphétamine. Il contient toute sa rage et sa violence exacerbée par la drogue, violence déjà naturellement présente chez lui.

Alors d'habitude je déteste toutes les histoires de drogues, ça ne m'intéresse pas du tout. Mais là, c'était vraiment très bien. Je vous le recommande ! Personnellement, j'ai très peu entendu parler de ce film, c'est en regardant Telematin, où Fred Testot était interviewé, qu'on a vu qu'il allait sortir. Merci William Leymergie !

J'ai testé pour vous...

... Serge Gainsbourg (vie héroïque)

Ce n'est pas un scoop de dire qu'il s'agit d'un film sur la vie de Serge Gainsbourg. Mais ce n'est pas d'un film retraçant au détail près sa vie. Le film est un peu barré, bédéisé puisque Joann Sfar c'est surtout un gars qui fait de la BD. On retrouve alors des genres de marionnettes et choses plutôt loufoques. En y repensant, j'ai l'impression d'avoir vu un film de Michel Gondry.

Le film commence a priori à la pré-adolescence de l'artiste, qui est encore pour le moment un peintre en herbe. Son amour pour les femmes est déjà là, avec les modèles nues. Il se rend compte qu'il va devoir se trimballer toute sa vie sa Gueule, qui n'est pas franchement... discrète. En fait, elle est plutôt envahissante. En vieillissant, cette Gueule change et essaie tant bien que mal de sortir le balais coincé au fin fond du cul de Lucien. La suite, vous la connaissez plus ou moins.

J'étais malheureusement en état de stress lorsque je suis allée voir ce film. Je n'ai pas eu l'impression d'en avoir assez profité. Je n'ai qu'une hâte : le revoir. J'ai beaucoup aimé. J'aime beaucoup Serge Gainsbourg (c'est pas pour rien que le 3ème prénom de mon fils est Lucien). Eric Elmosnino, celui qui joue le rôle de Gainsbourg, est très bon, ça en est parfois troublant ! Le casting n'est pas parfait et l'histoire n'est, à ce qu'il parait, pas exacte non plus. Mais ça fait le charme du film. J'ai adoré Philippe Katerine dans le rôle de Boris Vian (qui d'ailleurs chante "Je bois", comme dans Bulles de Vian). Il existe aussi quelques clins d'œil, si subtiles que je ne les ai vus qu'après en lisant le générique (Joann Sfarr en Brassens, Gilles Verlant en flic). Évidemment Lætitia Casta en Bardot (qui était selon moi un peu trop dans l'imitation, mais toutefois extrêmement ressemblante). La scène où elle est introduite est ma préférée... Deux reproches que je ferais : un peu trop long au début, et du coup une fin beaucoup trop rapide. Et on ne voit pas assez le côté écorché sentimental.

Pour ne pas rester sur une note négative, puisque tout de même, c'est un chouette film, je me dis que merde, j'aurais bien aimé être une de ses maîtresses...

J'ai testé pour vous ...

...La Nuit Blanche (Paris, Edition 2009)



Pour une fois, j'étais motivée à la faire cette nuit blanche. D'après le programme, il y avait des manifestations dans 3-4 quartiers différents de Paris (de mémoire le 19ème, le Marais, le quartier Latin, une petite partie du 13ème). Nous avons voulu commencer par le quartier Latin. Alors ? Odéon ? ou Jardin du Luxembourg ? comme si on avait le choix ! il y avait tellement de monde nous avons été portés par la foule. "Ah. Bon alors on va à Odéon là. Ah non tiens, si on continue comme ça on va au Jardin du Luxembourg. Bon, ok". A quelques mètres du Jardin du Luxembourg, on s'aperçoit qu'il y a une queue gigantesque pour voir l'œuvre qui est dans le parc (quand je dis "œuvre" j'en sais rien en fait). On remonte la queue sur le trottoir d'en face pour voir où cette dernière s'arrête. Elle est longue. Elle est très longue. Ah ça y'est, on voit l'entrée. Puis... encore de la queue de l'autre côté. La même, symétrique. Quand j'y réfléchis, si ça se trouve c'était ça le truc à voir ! En arrivant au bout de la rue, nous avons de nouveau été happés par la foule... A un moment, un mec à béquille me rentre dedans et dit tout haut d'un air mauvais "c'était p't'être pas une bonne idée..." je n'ai pas entendu la fin mais j'ai supposé qu'il parlait du landau que je poussais. J'aurais tendance à dire que c'est pas une bonne idée non plus que de faire la nuit blanche en béquilles, débile.

Après plusieurs longues minutes, nous réussissons à nous extirper des gens, des jeunes cons, des bobos etc. On se recueille à l'abri-bus, dans le but d'aller à l'hôpital de la Pitié Salpêtrière, il y a une manifestation à la Chapelle. Moi, l'hosto, ça me botte. On attend le bus, ce dernier ne passe pas. On décide de commencer le trajet à pieds. Oh et puis en fait pourquoi ne pas le terminer à pieds. 3km environ. C'était sympa, il n'y avait pas grand monde. Ah si, des nanas bourrés qui vomissent, et des mecs à poils (ça a un arrière goût de festival de Quend cette nuit blanche).

On arrive à la Pitié Salpêtrière. J'étais partagée entre le mauvais souvenir (c'est là que j'ai passé mes oraux pour mon concours) et le bon (c'était quand même une belle journée). Mais tout ça c'est subjectif, passons. Une jolie guirlande rouge est posée par terre, et nous mène à la chapelle. Il y a très peu de monde, en fait il n'y a quasi personne. On prend des photos, on est content : il est 00h15 et ça y'est, notre Nuit Blanche commence ! Enfin ! On remonte lentement la guirlande. On arrive aux porte de la Chapelle, un genre du vigil fait barrage : "c'est fermé".

J'ai testé pour vous ...

... Frangins malgré eux.

Alors étant donné que je ne peux plus aller au cinéma et que j'aimerais continuer à écrire mes j'ai testé pour vous, j'écris donc sur ce que j'ai vu en DVD ou autres.

Frangins malgré eux est sorti en novembre au cinéma. J'avais très envie de le voir après avoir vu une bande annonce devant laquelle j'ai beaucoup rigolé. A cause de mes concours, ma grossesse et le boulot, je n'ai pas eu le temps d'aller le voir ! J'ai l'impression qu'il est resté peu de temps à l'affiche.

Ce qui est dommage car c'est un film vraiment très drôle. Tout n'était pas dans la bande annonce, et heureusement !

Plus d'infos sur ce film

Voici l'histoire : Brennan et Dale sont deux hommes de quarante ans, vivant respectivement chez maman et papa. Un jour, la maman de Brennan rencontre le papa de Dale, c'est le coup de foudre, ils se marient et s'installent ensemble. Les deux quarantenaires deviennent alors frères par alliance (Step Brothers qui est le titre original). Ils doivent vivre ensemble et apprendre à se supporter : ils ont la mentalité de petits garçons de 10 ans.

Voilà, j'ai trouvé ce film génial, très drôle. Ça m'a fait pensé à "Les rois du Patin" (mais ça doit être à cause de Will Ferrell) ou à n'importe quel film avec Ben Stiller que j'ai trouvé drôle (Tonnerre sous les tropiques, DodgeBall,...). Will Ferrell (qui a visiblement co-écrit le film) est vraiment drôle.

Je mets aussi l'affiche américaine que j'adore :

J'ai testé pour vous ...

...X-Men Origins : Wolverine

Avertissement : je ne suis toujours pas une geek, je ne connais pas l'histoire de Wolverine, donc ça sera, comme d'habitude, une "critique" (c'est légèrement prétentieux ce mot) sur la forme, et pas tant le fond.

Je n'ai pas du tout aimé.

Je m'arrêterais bien là mais ce n'est pas très constructif.

Le film retrace les origines de James - Logan - Wolverine (ah bon?) - bon alors des fois il s'appelle James/Jimmy, puis des fois Logan ; puis il décide de porter comme pseudonyme "Wolverine" après une histoire trop touchante que je n'ai pas comprise (tellement cul-cul la praline que j'ai tout de suite décroché). L'histoire d'un petit garçon qui a de la fièvre parce qu'il mute (enfin moi c'est ce que j'ai compris) : y'a des os qui sortent de ses mains quand il est colère. Et il est colère très vite car le papa de son copain Victor tue son papa à lui, alors du coup il tue le papa de Victor avec ses phalanges toutes neuves et là il apprend que le papa de Victor c'est SON papa aussi. Après il s'enfuit avec son copain Victor (qui est son grand frère en fait).

[Et là : générique du début].

Cette scène du début, je l'ai détestée. J'avais l'impression de voir Hannibal Lecteur - Les origines du Mal, que j'avais détesté également. Heureusement, le film continue sans petits garçons, et il y a à la place Hugh Jackman. Mais quand même. Pour résumer, y'a de la bagarre et des vannes pas drôles. Les effets spéciaux ne sont pas bien, les griffes de Wolverine, on n'y croit pas une seconde. L'actrice qui joue la copine de Logan est... sans charisme, même pas mignonne, comme la plupart des acteurs d'ailleurs (sauf Hugh Jackman évidemment, qu'on voit tout nu à un moment).
Ca m'a donné envie de regarder X-Men 3 (mon préféré de la trilogie X-Men) pour me nettoyer un peu le cerveau. Dans 2 ans, il y aura X-Men Origins : Magneto. On verra...

J'ai testé pour vous ...

... Watchmen

Ça fait partie des films qu'on ne peut pas éviter quand on a choisi comme père de son enfant un mec qui adore les comics. Je m'attendais à un film de super-heros "normal", qui valait son interdiction dans les salles aux moins de 12 ans à cause de 2 ou 3 scènes de combat bien sanglantes. Et bien non ! Ce film vaut largement une interdiction aux moins de 16 ans ! Alors j'ai peut-être été particulièrement sensible parce que je suis enceinte, mais je l'ai trouvé vraiment violent, très violent. Quand je pense aux pères de famille qui venaient avec leurs fils d'à peine 10 ans... Noooooon !

Déjà, le film dure 2h43. C'est censé dissuader. A ce qu'il paraît, le comics est particulier, complexe, d'où la longueur. D'après les discussions entre fans de comics books que j'ai entendues après le film, la mise en scène reste fidèle à la BD.

L'histoire (attention, c'est une grosse non geek qui vous l'explique) est celle d'une bande de super-héros, en 1985, à la retraite. L'un d'eux, "Le Comédien", se fait d'emblée sauvagement assassiner chez lui (alors qu'il regardait tranquillement la télé, pépère le mec). Ses anciens co-équipiers (Laurie, Dr Manhattan, Dan et Adrian) se posent vaguement des questions sur sa mort, mais sans plus. Seul Walter Kovacs (le seul qui garde son nom de super-héros : Rorschach, car c'est le seul qui y croit toujours) investiguera sur cette affaire qu'il trouve particulièrement louche. Il demande à ses vieux camarades de l'aider, mais ces derniers refusent. Parallèlement à ça, le Docteur Manhattan (un surhomme considéré comme un Dieu, le seul de la bande qui a VRAIMENT des pouvoirs, le type bleu sur l'affiche) voit dans un futur proche une troisième guerre mondiale, une guerre nucléaire provoquée par l'URSS (ah oui, alors non seulement je suis nulle en super-héros, mais en plus je suis nulle en histoire).

Je pense qu'il faudrait que je le revois une deuxième fois pour mieux comprendre ce film, j'ai eu du mal à comprendre quels étaient les "gentils" et les "méchants" s'il y en avait. Et aussi, j'ai un peu de mal à comprendre quels sont les personnages, d'où ils sortent, pourquoi eux ? Et il y a un relais, car les Watchmen ont commencé leur job de super-héros dans les années 50, voire même avant, et comme je l'expliquais plus haut, ces personnages sont comme vous et moi, ils n'ont aucun super-pouvoir.

Quoiqu'il en soit, je ne pourrais probablement pas revoir ce film (sauf si je décide d'accoucher), en vrac voici quelques scènes qui me reviennent : un viol, une femme enceinte qui se fait tirer dessus, un mec qui se fait découper les bras, un autre mec qui se prend des coups de machettes dans le crâne, les pieds d'une petite fille qui se font mastiquer par deux chiens qui ont très très faim (même s'ils ont mangé la petite fille), une scène de combat où on voit l'humérus d'un gars sortir parce qu'on lui a tordu son bras très fort, un petit garçon qui arrache la joue d'un autre petit garçon avec ses dents, un mec qui prend une friteuse et qui asperge son camarade de prison avec etc...

Pour le reste, j'ai bien aimé finalement. Même si j'avais très peur qu'une scène violente surgisse de nul part (c'était un peu ça hein), j'ai trouvé ça plutôt poétique. Le personnage du Dr Manhattan, qui n'est pas humain (même s'il a un grand zizi qui pend tout le temps), fait prendre du recul et remet le genre humain en question (il m'a fait penser à Terminator en fait). Et la musique est bien.

J'ai testé pour vous ...

... Ricky



(Note : en tapant "Ricky" pour trouver l'affiche du film, je suis tombée sur plein de photos de Ricky Martin qui hésite à montrer son zizi).

Nous sommes donc allés au ciné vendredi il y a une semaine. On ne savait pas trop quoi aller voir, nous étions plutôt partagés. En fait, nous étions partis pour voir Slumdog Millionaire mais arrivés devant les écrans, nous nous sommes aperçus que la salle était complète. Il y avait un monde pas croyable, et beaucoup de salles étaient pleines. Après plusieurs minutes de queue où nous avons pas arrêté de se dire "- Ça ? - Oh non pas ça. Ça plutôt ? - Non, c'est complet...", il a bien fallu sélectionner un film sur la borne. Bon, hé bien c'était Ricky qui semblait le mieux (n'allez pas penser que j'ai harcelé Michaël pour aller le voir parce que je suis enceinte et que c'est un film sur un bébé, si vous avez vu la bande annonce vous avez surement remarqué qu'il s'agit d'un film pas très rassurant).

De François Ozon, je ne connais que 5x2 (que j'avais bien aimé) et 8 femmes (que je n'avais pas du tout aimé).

Ricky, c'était assez spécial. Il y'a le côté dramatique de 5x2, et il n'y a rien de 8 femmes (ouf). Mais il y a dans Ricky une grosse part de surréaliste :

D'emblée, nous sommes plongés dans une ambiance très glauque et triste. Cette première scène où Katie (incarnée par Alexandra Lamy, moche et négligée pour son personnage pathétique) explique, à ce qui est probablement une assistante sociale, pourquoi elle a 4 loyers de retard, et pourquoi elle aimerait faire placer Ricky dans une famille d'accueil, m'a vraiment faite penser à la première scène de 5x2 (le divorce). Puis rapidement un retour en arrière : Katie, mère célibataire d'une enfant très dégourdie, intelligente et indépendante, rencontre à son travail Paco. Ensemble, ils ont assez rapidement un enfant qui, à cause de ses cris et de ses pleurs, chamboulera la vie de famille.

Pour ceux qui s'en fichent d'en connaitre un peu plus, voici la part de surréalisme : en fait le bébé il hurle tout le temps, et il a tout le temps faim, parce qu'il a des ailes qui poussent dans son dos.

Je reste assez perplexe en fait. Je ne saurais pas dire si j'aime, ou si je n'aime pas. Le film est plutôt étrange. Ce qui est, selon moi, regrettable est que l'ambiance est vraiment très glauque, les personnages sont vraiment très pauvres socialement. Bon, je ne dis pas qu'il ne faut pas faire des films sur les pauvres, mais dans le contexte du film, j'avais l'impression qu'on cherchait vraiment à nous faire pleurer (je pense que rien que la morale, enfin de ce que j'ai compris, m'aurait faite pleurer, mais là non, c'était trop glauque).

J'ai testé pour vous ...

... Yes man

En ce moment, avant d'aller voir un film, j'essaie d'être la moins influencée possible. Je n'ai vu, pour Yes Man, aucune bande annonce, ni critique (j'ai lu le début de l'article de Flora j'ai lu qu'elle n'a pas trop aimé puis j'ai vite changé de page, puis j'ai entendu quelques jours plus tard qu'Alex avait vraiment bien aimé, ça équilibrait un peu le tout).

L'histoire : Carl Allen, employé de banque, célibataire endurci, solitaire affirmé, n'a envie de rien. Plaqué par Stephanie depuis plusieurs mois, voire plusieurs années, il s'est renfermé dans son train quotidien qu'est boulot/métro/vidéo-club/dodo. Il n'a même plus envie de sortir avec ses amis qui reflètent bien trop de bonheur. Un jour, alors qu'il déjeunait dans la cour de sa banque, probablement le même sandwich depuis qu'il travaille, son vieux copain Nick le reconnait et analyse très bien la situation. Il lui file un prospectus de programme de développement personnel : YES.



Carl y va, par curiosité, et c'est un peu forcé qu'il accepte de faire partie du programme.



Le principe : dire OUI à tout. Il est clair que tout ça va lui changer sa vie (à commencer par une rencontre : Allison, jouée par Zooey Deschanel qui est selon moi superbe, si j'étais un garçon c'est ce genre de fille que j'aimerais).

J'ai vraiment bien aimé ce film, j'ai beaucoup rigolé, ça faisait super longtemps que je n'avais pas vu Jim Carrey faire des grimaces et tout (je crois que le dernier film que j'ai vu c'était Eternal Sunshine of the Spotless Mind et il m'a plus faite pleurer que rigoler). Mais dans Yes Man, il n'y a pas que lui qui est marrant, il y a plein de personnages rigolos.

Je le conseille vraiment.

J'ai testé pour vous ...

...King Guillaume

L'histoire est celle d'un roi mourant sur une petite île entre la France et l'Angleterre, l'île des traitres, l'île de Guerreland. S'il n'y a pas d'héritier pour le royaume, l'Angleterre récupère l'île pour étendre sa base militaire, et les pions du roi (entre autres Omar Sy, Pierre Richard, Isabelle Nanty) iraient vivre dans un HLM pourri de la banlieue londonienne. Heureusement, à quelques jours de son décès, le roi Cyril John Delagny reçoit une lettre d'une maîtresse passée en touriste il y'a 40 ans sur son île et lui annonce qu'il a un enfant quelque part en France : Guillaume. Marié à Magali, Guillaume apprend à peine qu'ils attendent des jumeaux, Jean et Jeanne, mais que le placenta de Magali est trop bas... et qu'elle doit éviter toute contrariété sinon elle risque une autre fausse-couche. Et là, ils apprennent qu'ils vont devenir roi et reine.

J'étais très pressée de voir ce film car :
- j'adore Florence Foresti
- j'adore Pierre-François Martin Laval
- j'ai bien aimé le premier film de Pierre-François Martin Laval ("Essaye-moi").

Je m'attendais à un film aussi barré et drôle qu'Essaye-moi. Barré ouais, en revanche beaucoup moins drôle. Beaucoup plus poétique, très mignon, mais vraiment moins drôle.

Donc j'ai été plutôt déçue.

J'ai testé pour vous ...

Agathe Cléry



L'histoire, c'est celle indiquée sur l'affiche : une femme blanche, qui est "un peu" raciste, et qui va devenir son pire cauchemar : noire.

Agathe Cléry, fraichement nommée Directeur Marketing dans une grande boite de cosmétique, et qui travaille sur une gamme de produits pour peaux claires et sensibles, sombre peu à peu dans la dépression au fur et à mesure que sa peau fonce.

C'était bien, marrant, peut-être un petit peu long à mon goût. Le film est sous la forme d'une comédie musicale par moments. D'habitude je déteste ça, mais là c'était bien fait, bien marrant. Ah oui et j'aime bien le casting : Valérie Lemercier, Artus de Penguern, Jean Rochefort, Isabelle Nanty...